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17 décembre 2015 4 17 /12 /décembre /2015 21:17

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romeobehnam2007@yahoo.com

et la lecture sera meilleure

 

Chapitre III

La politique étrangère

La politique européenne

 


 

La politique étrangère

Création d’une Communauté

Monétaire Internationale Nouvelle

Les relations entre les hommes ont toujours été conditionnées par la recherche des ressources pour subvenir à leurs besoins. Et quand l’homme ne pouvait pas les obtenir pacifiquement il utilisait la force pour les avoir. Or, cet état du fait exprimait et exprime toujours sa perception de l’économie qui veut que l’appropriation des ressources naturelles est l’unique voie pour s’approprier les valeurs ajoutées. En réalité, l’homme en procédant ainsi il ne s’appropriait que la valeur d’usage.

Comme je l’ai indiqué dans le premier chapitre il y a méprise dans la définition de la valeur ajoutée qui n’est à mon avis que la durée de la vie d’une marchandise lors de son usage. Cette valeur ajoutée n’est que l’expression de l’évolution de l’humanité qui s'accumule sans qu’elle soit bénéfique à l’homme. Cette méprise a fait que la conception des moyens d’échanges, l’argent, est devenue la malédiction de l’humanité et a empêché la conclusion des relations harmonieuses entre les nations. Car l’argent, dans sa définition et son fonctionnement actuels n’est plus un moyen de mesure de la valeur d’une marchandise. D’ailleurs, il ne l’a jamais été. Il se caractérise aujourd’hui par trois propriétés : titre de reconnaissance relative d’un prix contractuel, titre hypothécaire tant économiquement que socialement, puis politiquement, et titre rentier.

Pour remédier à cette méprise il fallait des conditions historiques permettant de concevoir une monnaie résiliente aux trois propriétés actuelles de la monnaie, d’une part, et capable de capter la valeur ajoutée que l’homme n’a jamais pu s’approprier. Et cette condition historique est l’informatique, c’est-à-dire une monnaie informatisée qui au fil de son fonctionnement serait adossée non pas à l’or mais à la quantité globale des valeurs ajoutées exprimée en quantité des heures de consommation cumulées. Et comme je l’ai évoqué au début de mon projet, l’une des mesures de mon action des cents premiers jours serait de remplacer la monnaie actuelle par la monnaie informatisée. Prenant ainsi une longueur d’avance sur l’histoire qui est en train de s’écrire et qui bouleversera radicalement les relations entre les nations.

N’oublions pas que le monde actuel hérite, depuis la disparition du Bloc socialiste, d’une situation ou l’existence d’une seule puissance qui décide du tout, d’un côté, et des pays et forces politiques orphelins qui gravitaient autour de l’ancien Bloc d’un autre côté. Une situation que nous vivons aujourd’hui et sur laquelle nous n’avons aucune emprise réelle. Plutôt nous la subissons.

En partant de cette analyse, la politique étrangère que je proposerais et défendrais tant au niveau du G20 et de l’Europe qu’au niveau de nos relations bilatérales viserait la création d’une communauté monétaire internationale nouvelle dont les pays adhérents devraient remplir les conditions suivantes pour pouvoir bénéficier de ses avantages :

  1. Remplacement de la monnaie traditionnelle par la monnaie informatisée.
  2. Adhésion aux principes de « société de droit » quel que soit la nature du régime politique. Ce qui impliquerait la présence d’une justice élue par son peuple qui primerait sur toute autre autorité dans sa lecture du droit.
  3. Adhésion aux organes suprêmes crées par la « Communauté Monétaire Internationale Nouvelle » pour le contrôle et la vérification du fonctionnement des institutions gérant la monnaie informatisée et le bon fonctionnement de la justice élue de chaque pays.
  4. L’acceptation de solder les contentieux financiers hérités des conflits passés par le jeu de l’augmentation de l’avoir monétaire[1] qui serait proposé par la « Communauté monétaire internationale nouvelle ».
  5. L’acceptation de régler les contentieux territoriaux hérités des conflits passés qui serait proposé par la « Communauté monétaire internationale nouvelle ».
  6. Mettre en œuvre un système socio-économique à l’instar de celui que je mettrais en place en France dans les cents premiers jours que j’ai évoqué plus haut.

Marianne : Que rapporterait cette nouvelle communauté monétaire aux pays adhérents ?

R.B. : Cette communauté aurait pour objectif, par le moyen de la monnaie informatisée, de capter la valeur ajoutée et la transformer en monnaie. Cette monnaie permettrait :

-  aux pays adhérents de financer leurs retraites. Et ce sont ces retraités qui, à travers leur consommation spécifique et celle traditionnelle, assureraient le développement de leurs pays sans avoir besoin des aides des pays développés ni du FMI,

-  pour les pays industrialisés, comme le nôtre, de mettre fin aux déficits causés par la virtualité des valeurs ajoutées et aux déficits commerciaux,

-  pour l’environnement, une situation nouvelle de rééquilibrer et régénérer les sources naturelles. Surtout la pollution atmosphérique qui est proportionnelle au nombre de la population mondiale,

-  de préserver les identités nationales qui sont bousculées par les vagues d’immigration économique et politique incontrôlables,

-  d’apporter de la stabilité politique aux pays adhérents surtout les pays pauvres,

-  l’annulation pure et simple des dettes nationales par le biais de l’augmentation de l’avoir monétaire dont les modalités ont été explicitées en 2009,[2]

-  d’ouvrir une époque nouvelle des relations internationales basées sur la confiance et l’intérêt commun. Et la mondialisation ne serait plus une malédiction.

Marianne : Comment serait calculée la part de chaque pays de la valeur ajoutée ?

R. BEHNAM : Cela se ferait par étape et en fonction de l’étendue de la nouvelle communauté monétaire.

Au départ, le facteur politique jouerait un rôle dans la définition de la part de chaque pays selon qu’il soit producteur ou consommateur. À ce stade, les domaines économiques entrant dans le système de monétisation des valeurs ajoutées iraient de logements aux infrastructures de consommation, d’industrialisation, d’informatisation en passant par les produits manufacturés les plus faciles à mesurer comme l’automobile, l’électroménager…etc.

À l’étape suivante qui n’interviendrait qu’au bout de plusieurs décennies d’informatisation, s’installerait une logique économique objective.

Marianne : Vous faites abstraction de la nature des régimes en n’exigeant pas une démocratie au niveau politique, comment cela peut-il être compatible ?

R. BEHNAM : Les changements politiques s’ils sont possibles sans dégâts ils seraient les bienvenus. Or, la plupart des pays qui ont aspiré à la démocratie politique sont des pays qui n’ont aucune histoire ou tradition des relations apaisées entre les hommes et leurs institutions. Que celles-ci soient sociales ou politiques, sans oublier qu’elles sont de nature tribaliste. Donc, les régimes qui accepteraient l’introduction d’une institution judiciaire élue et comme arbitre neutre entre le pouvoir politique et le peuple serait la première étape pour amorcer l’émergence d’une tradition politique pacifiée.

Pour les régimes récalcitrants, lorsque leurs peuples produiraient leur printemps, nous serions là comme référence et ne les soutiendrions.

  


 

La politique européenne

Le fonctionnement de l’Europe est basé sur le moteur franco-allemand.  Quand ce moteur est grippé toute l’Europe est traitée aux antibiotiques.

Il n’existe ni une référence nationale forte ni mécanismes non plus au niveau européen pour faciliter l’émergence des références fortes dans les domaines économique, sociale, etc.

Les institutions européennes sont incompréhensibles et les citoyens d’Europe n’ont aucune emprise sur leur fonctionnement. C’est une réalité que le taux très bas de participation aux élections européennes reflète.

Or, pour faire avancer l’Europe il faudra que les peuples d’Europe se l’approprient. Ce qui nécessite une réforme généralisée des institutions européennes. Des institutions nouvelles que chaque citoyen puisse les sanctionner et influencer leur fonctionnement et leurs orientations à travers les élections européennes.

De là, le projet européen que je proposerais serait la réforme des institutions et d’instituer un régime présidentiel européen élu par le suffrage universel à l’instar du régime présidentiel que j’ai proposé plus haut pour la France avec certaines modifications pour tenir compte des réalités européennes.

Voici les grandes lignes de ce projet :

-  Élections du parlement européen à la proportionnelle intégrale à deux tours,

-  Le parlement européen serait divisé en deux chambres : chambre de l’exécutif et chambre de l’opposition et du contrôle. Le nombre des députés de chaque chambre serait du 350,

-  Présentation en liste collective européenne commune ou individuelle ;

-  Pour pouvoir se qualifier pour la chambre de l’exécutif, en cas de victoire, il faudrait satisfaire les conditions suivantes :

  1. La liste devrait représenter au moins la moitié de la population européenne,
  2. ou obtenir la majorité des voix dans pas moins de la moitié des pays de l’UE,
  3. présenter dans chaque circonscription deux candidats de sexe différent que l’électeur choisirait l’un d’eux, et celui arrivant en tête serait le député européen de la circonscription si celle-ci est gagnante,

-  La liste ayant obtenu plus que 50% au premier ou au deuxième tour dirigerait l’union européenne et formerait le gouvernement européen. La tête de liste serait le président de l’Union Européenne.

-  Les commissions actuelles se transformeraient en Conseil de l’union à l’instar du Conseil d’État français. Il serait consulté par le parlement et l’exécutif sans qu’il ait l’autorité d’exécution. Il pourrait présenter des propositions à l’exécutif qui seul jugerait de sa pertinence.

-  Chaque ministre du gouvernement européen disposerait d’un Conseil de ministère du 27 membres représentant les ministres respectifs de chaque pays membre de l’UE. Tout exercice, décision ou projet de loi du ministre européen serait débattu au sein du Conseil de ministère à titre consultatif afin de mûrir les décisions et éclairer les choix du ministre européen concerné. La décision finale reviendrait au ministre lui-même.

-  Tout projet de loi ou résolution ferait l’objet de trois niveaux de délibération et trois niveaux d’adoption au Parlement Européen.

Première délibération, le vote absolu : le projet serait considéré adopté par le Parlement Européen s’il obtenait le vote favorable en bloc de la chambre de l’exécutif et la moitié des voix de la chambre de contrôle et d’opposition. A défaut, le projet serait soumis à une deuxième délibération.

Deuxième délibération, le vote relatif : le projet serait considéré adopté par le Parlement Européen s’il obtenait le vote favorable en bloc de la chambre de l’exécutif et 10% des voix de la chambre de contrôle et d’opposition. A défaut le projet serait soumis à une troisième délibération.

Troisième délibération le vote simple : le projet serait considéré adopté par le Parlement Européen s’il obtenait le vote favorable en bloc de la chambre de l’exécutif. À ce stade c’est la légitimité de l’exécutif qui primerait.

Il ne faudrait pas perdre de vue l’effet de cette notion de légitimité sur l’évolution des relations entre la société et la politique. L’opposition n’a pas pour vocation d’empêcher le gouvernement de gouverner. Elle a le devoir de participer à l’évolution de l’action du gouvernement et de contrôler son comportement, et lors des échéances électorales suivantes les deux parties seraient jugées clairement par les électeurs.

Les membres de la Chambre de contrôle et d’opposition pourraient également proposer des projets de loi à une seule délibération. Leur projet serait  adopté s’il recueillait les trois quarts des voix de la chambre de contrôle et d’opposition ou la moitié de cette dernière et 25%  des voix de la chambre de l’exécutif. Tout en observant la prééminence de la légitimité de l’exécutif qui pourrait opposer son veto.

-  Tout projet adopté par le parlement européen serait applicable uniquement par les pays dont les parlements nationaux n’auraient pas rejeté. Ceci afin de faciliter l’évolution de la construction européenne en s’appuyant sur le principe d’une Europe à plusieurs vitesses. Seul moyen de faire émerger des références européennes fortes dans des divers domaines. Processus préalable, pour façonner et harmoniser l’Europe par la volonté de ses peuples, à l’adoption de la forme politique de l’Europe.

-  Des domaines comme la défense et la politique étrangère européennes seraient soumises à des règles spécifiques permettant l’adhésion et le soutien d’une majorité solide des pays européens.

_________

 


 

Conclusion

Comme je le disais dans l’introduction à ce livre, nous avons été empêchés d’élaborer un projet présidentiel de grandeur et nous avons bêtement perdu les élections présidentielles.

Aujourd’hui, avec l’élection du nouveau président pour notre mouvement, l’UMP, que j’espère être François Fillon[3], une page sera sûrement tournée, et une page nouvelle écrite.

Qu’il nous soit accordé ce droit au respect de la part de nos dirigeants en nous écoutant et en reconnaissant nos contributions.

La mienne en fait partie. Certaines de mes propositions pourront faire l’objet d’acte militant comme l’organisation d’un concours national dès maintenant sur la question de logement et notre mode de vie évoqué précédemment dans le volet traitant de la problématique de logement. D’autres actions au niveau du parlement, comme la proposition de la réforme des institutions locales, pourront être entreprises, montrant notre capacité de gouverner même quand on est dans l’opposition.

 


 

 

 

[1] Cf. http://romeo2007.over-blog.com/article-31181355.html “Mes propositions pour sortir de la crise financière actuelle sans dégâts ».

[2] Cf. http://romeo2007.over-blog.com/article-31181355.html “Mes propositions pour sortir de la crise financière actuelle sans dégâts ».

[3] Soutien de Monsieur François Fillon lors aux élections pour la présidence de l’UMP du 18 novembre 2012, je lui ai adressé le manuscrit de ce livre le 23 octobre 2012.

 

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